Cela ne vous aura pas échappé, un sinistre virus s’est immiscé, quelque peu brutalement, dans nos vie depuis le mois de mars. Nos activités ont été adaptées, avec le port du masque et la mise en place de la distanciation physique. Plus tard la situation a requis l’arrêt de nos réunions. Tout ceci est certes loin d’être idéal, mais l’aventure scoute continue !
La Table-ronde, compagnie du noble roi Arthur, est en quête du Graal, l’illustre coupe sacrée ayant recueilli le sang du Christ ! Quatre Maisons espèrent ramener cette extraordinaire relique à la cour du roi sous peu : la Maison d’Yvain (patrouille du Condor), la Maison de Lancelot du lac (patrouille du Daim), la Maison de Gauvain (patrouille de l’Ecureuil), et celle de Perceval le Gallois (patrouille de l’Impala).
Chaque semaine, les maisons partent, par groupe de 2 ou 3 chevaliers, à la recherche de la précieuse Coupe. A l’issue de leur recherche hebdomadaire, ils trouvent un indice sur la localisation du Graal. Au fur et à mesure, la zone se resserre et les Maisons ont une idée de plus en plus précise d’où il pourrait se trouver.
C’est ainsi que nos chevaliers écument les contrées liégeoises, croisant ici une forteresse mystérieuse et là une princesse de grande renommée. Merlin, dans sa forêt de Brocéliande, accompagne la Table Ronde dans sa quête périlleuse…
Les jeux comprennent notamment de la cartographie (dont l’utilisation d’une boussole), des codes, de la transmission, des techniques de dessin topographique et surtout des appels à l’imagination…
Au final les jeux du samedi après-midi sont l’occasion de se voir physiquement dans le respect des règles sanitaires, et ainsi de s’amuser et de profiter de notre belle nature, qui aura toujours plus à offrir qu’une réunion en visioconférence (malheureusement nécessaire actuellement…). La Troupe se languit d’une vraie réunion, tous ensemble, mais elle continue à vivre un scoutisme authentique, fondé sur le jeu et le contact avec la nature.
Les chefs, de leur coté, se préparent aux examens tout en n’oubliant pas de vivre pleinement leur Route. N’est-ce pas là d’ailleurs une belle métaphore de la pandémie que nous vivons actuellement ? Une route, parfois – que dis-je, souvent – difficile, mais dont nous sortirons grandis par les magnifiques témoignages de solidarité qui essaiment dans notre pays. Je vous souhaite d’ores et déjà, au nom de la Maitrise, une excellente année 2021. Ultreïa et sus eïa !